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  • légereté et futilité resteront les mots qui qualifieront le mieux cet espace, pour se vider la tête après une bonne journée de travail!
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28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 11:01
Aujourd’hui, retour sur l’hospitalisation d’une césarisée !

Comment ça, ça ne se dit pas comme ça ? Comment appelle-t-on les femmes ayant subit une césarienne alors ? Et bien si on était dans l’antiquité ou au moyen âge, des mortes.

Oui parce que premier réflexe débile en sortant de la salle de réveil, ce n’était pas d’admirer mon fils (alors qu’il est vraiment craquant), ni d’échanger avec l’homme sur son ressenti ou le mien, c’était de savoir si oui ou non j’aurais pu donner la vie dans des temps anciens ou si j’aurais fait partie de toutes ces femmes mortes en couche (tarée de l’histoire bonsoir). Bon je connaissais déjà la réponse au fond de moi (bah ouais je serais morte comme une gueuse) mais j’avais quand même envie d’en savoir plus sur cette pratique en réalité très ancienne. En fait dans l’antiquité on enlevait l’enfant du corps de sa mère, déjà morte donc, du coup parfois il survivait, c’est le cas d’un ancêtre de Jules César, d’où le nom césarienne. Pour la blague j’aurais vraiment du appeler mon fils Jules. Il s’appellera donc comme ça sur le blog !

Allé on ferme la parenthèse culture, on se rassure en se disant que peut être que le bébé (enfin Jules) n’aurait pas fait 3 ,8kg si j’avais été enceinte au moyen âge parce qu’à l’époque y’avait pas de mac do et on passe à la suite !

LUNDI

Donc une fois dans la chambre, après mes recherches hautement intellectuelles et bien j’étais fatiguée ! Pas par les recherches hein, par mon accouchement ! Donc on s’est dit que ça serait pas mal de dormir un peu histoire d’être pas trop déphasé à l’arrivée de mes parents qui avaient pris la route le matin même ! (mais vraiment on vient pour toi hein, le bébé c’est bien mais on veut surtout voir comment tu vas… bon ok j’ai été shooté à l’oxygène mais il me reste un peu de bon sens c’est normal d’avoir envie de voir votre petit fils)

Et puis j’ai été réveillé par une voix dans le couloir que j’ai reconnu bien sur puisque c’était celle de mon papa qui demandait ou était ma chambre, j’ai donc réveillé l’Homme en lui demandant d’aller leur ouvrir, le pauvre avait sans doute une haleine de chacal et la tête dans les fesses mais il y a été quand même (je devais vraiment faire pitié dans mon lit pour qu’il fasse tout ce que je lui demande aussi facilement), et puis ils sont rentrés avec pleins de cadeaux que j’ai redécouvert une fois chez moi puisque j’ai sorti à l’homme en voyant les paquets dans la chambre du bébé « oh mais ça sort d’où tout ça ?!??? » et à lui de me répondre : « ben tes parents nous les ont offert lundi, tu t’en souviens plus ? « et ben non, sachez que l’oxygène, c’est pas top pour la mémoire en fait !

Bref tout ce dont je me souviens c’est que j’étais sur mon lit attaché à ma poche à pipi et les fesses sur un tas de serviettes hygiéniques archaïques, comprendre les mêmes que celles qu’on te donnait (ou te donne encore) au collège ! plus une alaise, comme les vieux qui se font caca dessus !! voilà voilà ultra glam, heureusement j’avais une couverture pour que personne ne puisse se douter de ce qui se tramait la dessous !

Pendant que mes parents étaient là l’Homme en a profité pour aller se doucher tranquillou, et puis se prendre un petit mac do à manger, je ne vous raconte pas la jalousie lorsqu ‘il est rentré avec ça alors que j’avais mangé jambon cuit/purée et compote en dessert parce qu’après une césarienne on mange léger ! On mange surtout dégueulasse j’ai l’impression !

Bref on était crevé donc autant vous dire qu’on a pas débattu sur la faim dans le monde on a pioncé, mais avant, j’avais une envie : me laver les dents ! plus de 24h sans s’être lavé les dents, c’était dur, surtout pour mes interlocuteurs !! il y avait un évier dans la chambre a côté de mon lit, je me suis même dit pas con d’avoir mis ça là ! bien adapté à la taille du tube de la poche à pipi (oui ça m’a traumatisé), je me suis donc levée, parce que je me sentais capable de le faire et là…. Flaque de sang !! ah merde !!! du coup l’homme a appuyé sur le bouton rouge et je me suis baissée pour essuyer un peu tout ça (ça a un peu tiré sur mes agrafes je vous le cache pas), et la puéricultrice est arrivée, pour m’engueuler parce que je n’ai pas le droit de me lever ! oui ben peut être qu’on me l’a dit quand j’étais sous oxygène mais je n’avais plus ça a l’esprit à ce moment là, et au lieu de m’aider elle est repartie… bon ok !!!

Bref la mésaventure terminée on s’est couché et franchement on s’est endormi comme des masses, moi, le bébé et même l’homme sur son clic clac en similicuir orange et son petit drap que la fameuse puéricultrice avait bien voulu lui céder (il a eu une couverture et un oreiller le lendemain quand même) !!!! tellement qu’à 3h du matin, ça faisait 4 h que Jules n’avait pas manger alors qu’on m’avait dit qu’il fallait qu’il tète toutes les deux heures. J’ai donc appuyé sur le bouton rouge magique, la même puéricultrice est revenue je lui ai donc demandé ce que je devais faire, elle m’a dit de le réveiller, elle a regardé ma poche (encore elle) pour me dire qu’elle était presque pleine… ok ça me fait de belle jambe mais je ne peux toujours pas me mettre debout pour aller vider tout ça donc… donc ? ben rien, elle est repartie !

J’ai réveillé l’homme, je lui ai demandé ce qu’il en pensait (du bébé qui n’avait pas mangé, pas de ma poche), il avait la tête dans les fesses et n’a pas su me répondre quoi que se soit d’intelligible… du coup je me suis dit que je n’allais pas le couper dans sa nuit, et j’ai attendu en somnolent qu’il se réveille, vers 6h du matin.

MARDI

A 7 heure quelqu’un est entré, m’a demandé ce que je voulais boire et a amené le petit déjeuner … j’ai osé l’interpeller et lui montrer ma poche à pipi (le tube était rempli lui aussi ce que j’ai trouvé étrange) et là : mais on ne vous a pas changé la poche ?!??!??? Ben euh non personne ne me l’a proposé en fait ! Elle s’est donc dévouée après avoir quand même précisé que ce n’était pas à elle de le faire normalement. Et là elle a vu l’état de mon lit, et elle m’a dit bon je vais appeler la sage femme.

Bon appeler pour elle et moi ça doit pas vouloir dire la même chose. Pour moi appeler c’est je lui dis que vous avez besoin d’elle et elle arrive disons dans le quart d’heure le temps de terminer ce qu’elle fait quoi. Bon ben vers 9h la sage femme est arrivée et m’a dit : mais on ne vous a pas changé les draps ?!??? ben non plus en fait ! Et donc elle m’a supprimé la poche a pipi m’a demandé de me bouger le cul (pas de flaque de sang, ouf), et a tout changé, j’ai pu retrouver le peu de fierté qu’il me restait après l’accouchement. Et là le personnel s’est succédé, entrant dans notre chambre comme dans un moulin, des puéricultrices pour nous montrer comment on fait la toilette (le fameux lavabo dans la chambre était donc la baignoire du bébé !), comment on allaite, comment on peut le calmer et tout le reste.

L’après midi les parents de l’Homme sont arrivés, ils ont été virés par la même sage femme que le matin qui m’a fait une petite piqûre qui m’a fait le plus gros bleu du monde, celui qui n’est parti que… ben qui est encore là en fait ! et qui nous parlait du fait de ne pas se laisser influencer par les gens et SURTOUT par les parents qui savent tout sur tout, tout le temps mais qui en vrai sont aussi nuls que nous ! et j’avoue que ça m’a fait du bien parce qu’après les réflexions de ma mère sur le pourquoi du comment il faut faire et celles de la belle mère autant vous dire que je commençais légèrement à imploser. Et puis dans le couloir on a entendu la voix de mes parents, ça y est ils avaient rencontré la belle famille, pour la première fois, pression pour l’Homme et moi encore à l’intérieur avec la sage femme qui en partant a lancé aux 4 visiteurs qu’ils fallait pas s’éterniser, et ce même si j’étais incroyable d’être debout après ma césarienne (je vous raconte pas comment j’étais fière de mon corps) !!

Bref après des photos tout ce beau monde est parti, l’homme a été demander au personnel de lui faire réchauffer son plat qu’il avait été acheté au franprix (ou au carrefour je sais pas trop) ainsi que mon plat qui était froid parce qu’il était largement plus de 19h. Et là les ennuis ont commencé

Le bébé s’est mis à hurler pour ne jamais s’arrêter, il n’a quasiment pas dormi de la nuit et nous non plus, la seule manière de le calmer était de lui mettre notre petit doigt dans la bouche ou de le promener dans la chambre.

MERCREDI

Le matin le bébé a dormi sur son papa pendant quelques heures mais moi je n’arrivais pas à m’endormir parce que je ne voulais pas que le personnel qui entre comme dans un moulin me voit dormir (alors qu’ils voient tous ton intimité ou tes seins pour l’allaitement, va comprendre). D’ailleurs en parlant de ça, alors que l’homme est parti se chercher de quoi petit déjeuner, un homme qui était habillé en civil est arrivé, étrange n’est-ce pas ? « c’est nous, c’est la sécu ! » ben bien sur, en plus des gens de l’hôpital tu dois t’attendre à recevoir la visite des gens de la sécu, alors ça part d’une bonne intention, inscrire ton bébé et tout mais quand même j’étais les seins à l’air (vive les crevasses du début de l’allaitement) et l’homme en revenant s’est posé quelques questions, et puis il les a posé au gars directement avec un sympathique « mais vous êtes qui en fait ? ».

Quelques heures plus tard alors qu’on jouait avec le bébé qui s’était enfin calmé quelques minutes (y’a pas grand-chose à faire à l’hôpital en même temps), une autre personne habillée en civile a débarqué et n’a pas aimé notre jeu, on avait juste mis une couverture sur le bébé et lorsqu’il avait son petit reflexe de moro (lorsqu’il tendait les bras quoi), ça faisait comme si il enlevait une cape. On a donc eu droit à une petite leçon de morale sur le fait de ne rien mettre dans le berceau, d’utiliser des gigoteuses, de ne jamais le mettre sur le ventre et tout le blabla. Du coup on a arrêté de jouer. On s’est juste ennuyé.

Le bébé s’est remis à hurler, mes parents nous on rendu visite le soir avec ma grand-mère qui voulait absolument voir le petit zizi de mon fils, les vieux ont parfois des lubies bizarres (non je ne l’ai pas montré moi je suis normale et je respecte la pudeur de Jules), pendant ce temps l’homme faisait son allé retour quotidien à la maison. La nuit a été aussi courte que la précédente la puéricultrice nous a proposé d’essayer de mettre une tétine mais je n’avais pas envie que mon bébé s’y habitue, on a donc continué de lui enfourner le petit doigt dans la bouche (idéal pour être libre de nos mouvement et surtout très hygiénique ahah).

JEUDI (Et parce que vous êtes doués vous vous dites c’est le troisième jour donc: la sortie ! et bah non avec une césarienne c’est 5 jours à l’hopital ! c’est cadeau !!!)

le lendemain le verdict est tombé : « il a faim le petit .

-Pourquoi ?

- ben avec la césarienne vous n’avez pas de lait car l’hormone qui le dégage met plus de temps à se manifester, et comme c’est un gros bébé le colostrum ne lui convient pas, on va lui donner un bibi. Mais j’y pense vous vous droguez ?

-Euh… non

- vous êtes sure

- bah oui sure non mais oh

- parce que peut être que le bébé est en manque aussi »

La confiance règne quoi…

Bon alors dans ce cas il a faim, je vais chercher un biberon !

Et là je me suis décomposée (pire que lorsqu’on m’a soupçonné de consommer des substances illicites). Ma sage femme m’avait dit : si tu veux allaiter, pas de bibi car s’il s’habitue à cette sussions plus facile il ne prendra plus le sein, du coup j’ai refusé, on lui a donc donné une micro dose avec une seringue ce qui ne l’a pas vraiment calmé ! et de l’entendre comme ça m’a vraiment fait mal au cœur parce que c’était un peu de ma faute s’il ne mangeait pas quand même !! Du coup j’avais les larmes qui montaient, ma gorge toute serrée, et la puéricultrice qui me disait d’ouvrir le vannes, moi qui déteste pleurer , vous imaginez devant une inconnue !! Un pédiatre est passé, n’a pas regardé le bébé mais l’a porté comme si c’était un petit sac de patate en nous faisant un discours étrange mais rassurant sur le fait que les parents savaient s’occuper de leurs enfants en nous expliquant comment ça se passait en Afrique, en Inde tout en faisant des références à l’antiquité et en citant Socrate… soit ! un peu perché mais il nous a fait grande impression.

Dans les minutes qui ont suivi le défilé à continué, la sage femme chargée de me faire la petite piqure me dit : vous êtes à combien, elle regarde mon dossier, J3. Son verdict : descente des hormones, vous allez pleurer madame, faut pas retenir ça sert à rien ! Donc effectivement je n’ai fait que pleurer !! en début d’après midi j’ai dit au revoir à mes parents (donc j’ai pleuré, forcément), puis une copine est venue me rendre visite et c’est là qu’on s’est vraiment rendu compte que l’accouchement enlève toute pudeur, elle ma posé des questions sur ma césarienne j’ai proposé de lui montrer mes agrafes (oui oui, bizarre la fille), le bébé a eu faim j’ai sorti mes nichons devant elle alors qu’on est copine mais pas si proche que ça… bref je n’ai presque plus de secret pour elle !!

Heureusement pour que j’aille quand même un peu mieux malgré mon incapacité à nourrir mon bébé (oui oui c’est comme ça que je l’ai senti mon baby blues, comme quoi on n’est pas obligé d’en vouloir à son enfant pendant cette période, on peut aussi s’en vouloir à soi même, pas sure que ça soit réellement mieux), on m’a proposé de lui donner un petit complément de lait sous forme de leurre : le DAL au sein. Et vous vous dites si vous êtes nullipare ou primipare ou que vous n’avez pas allaité : quezaco (oui je parle patois à mes heures perdues)

Et bien c’est une petite paille qu’on met dans du lait premier âge et qu’on vient glisser dans un coin de la bouche du bébé alors qu’il tète au sein, il y a donc du lait et il croit que ça vient du sein, il ne perd pas l’habitude de téter et tout le monde est content ! Ca c’est la théorie, en pratique c’est pareille sauf que votre enfant est loin d’être c*n et sait très bien que c’est la paille qui le nourri donc il ne tete (le mien ne faisait qu’aspirer même) que lorsqu’il voit la paille. Bref peut importe il a mangé, il a donc bien dormi, et nous on était CON-TENTS et on a même pu voir le premier caca de notre fils (enfin moi), pas qu’on était pressé de changer des couches mais bon 4 jours sans faire caca, c’est pire que sa mère !!!

D’ailleurs en parlant de caca, Ce jour là une puéricultrice est venue nous dire qu’on avait analyser le liquide amniotique et qu’il y avait du méconium (comprendre du caca de bébé) et donc des risques infectieux, du coup l’Homme a emmené mon tout petit bébé se faire faire une prise de sang ! et puis sont arrivés les tests pour la vue et l’ouïe, ainsi qu’une pédiatre pour vérifier les hanches et d’autres choses, bref une journée ordinaire faite de beaucoup beaucoup de rencontres à la maternité quoi !

VENDREDI

Au réveil le lendemain tout allait mieux, le ciel était bleu les oiseaux chantaient et moi je me disais « c’est le dernier jour ouhou !! » toujours pas de lait dans mes seins mais l’homme qui maîtrisait la paille à la perfection, en gros c’est bien à j3 que tout a basculé pour moi !!

J’allais tellement bien que j’ai accepté que l’homme s’absente une grande partie de la journée, je me suis occupée seule de mon bébé, non sans difficultés, la sage femme m’a rendu visite j’avais même réussi à l’endormir et à le mettre dans son berceau alors qu’il refusait jusque là de n’être pas avec nous en journée, et là annonce qui m’a bien fait redescendre : bon si le bébé ne prend pas plus de poids demain vous resterez encore un peu. WHATTTTT ?!?? bon ben elle m’a pourri la fin de la journée. En plus ce jour là : pas de visites, pas beaucoup de personnel, juste un petit speech pour nous expliquer comment allait se passer le retour à la maison (l’espoir est revenu pour moi à ce moment là), qu’il fallait aller voir le bébé lorsqu’il pleurait (ah bon ça lui fait pas les poumons de crier ? ma grand-mère va être déçue), qu’il ne fallait pas les secouer, pas le sortir dans des grandes surfaces bondées pleines de microbes, bref des choses qu’on aurait pas deviné tout seul quoi, à ce moment là on a eu l’impression d’être de vrais adolescents qui avaient fait une bêtise mais c’est pas grave on l’aime notre tout petit bébé !!

SAMEDI

Réveillée aux aurores par une interne sage femme qui m’a fait une prise de sang en douce (et en étant toutes fière de ne pas avoir réveillé les deux hommes de ma vie (oui oui je vire cucul la praline)), je me suis activée pour commencer à préparer les affaires et puis j’ai attendu une seule chose: la visite de la puéricultrice pour la pesée et obtenir mon ticket de la libération !!! du coup j’ai pas attendu en fait j’ai appuyé sur le bouton rouge magique, la puéricultrice super gentille a accepté de nous voir en premier, le bébé avait bien pris alors elle a accepté de faire venir la sage femme tout de suite pour qu’elle me donne les ordonnances, qu’elle me retire les agrafes et qu’on se casse !!!! OUHHHH

La sage femme est arrivée peu après (je pense que tout le personnel avait compris que je voulais partir vite vite vite), m’a tout donné, a regardé le lait de mes seins (oui oui il faut savoir que régulièrement les gens vont faire monter votre lait pour savoir comment il est) et m’a dit que ça y est, j’avais du laiiiit ouhhh je suis maintenant comparable à une vache et en plus je suis contente, allez savoir, les joies de la maternité !! du coup elle m’a posé une question : « vous voulez vraiment partir aujourd’hui ? » Euh comment te dire, y’a plus rien qui traine, je suis habillée, j’ai ramassé mes affaires dans la salle de bain le cosy est là et n’attend plus que mini moi, oui j’ai un peu envie de respirer du vrai air pollué de l’extérieur !!! bon je l’ai dit de façon plus agréable (trop peur d’aller faire un séjour en psychiatrie) et elle a compris je pense car elle m’a enlevé les agrafes en 5 minutes, m’a apporté toutes les ordonnances pour moi, le bébé, le tire lait (vache à traire maintenant) les recommandations et puis surtout notre ticket vers la sortie : le carnet de santé du bébé.

On s’est pas fait prié, on a attendu poliment qu’elles passent la porte et on s’est barré aussi vite qu’on a pu pour être surs que personne ne nous rattrape !! Et puis sur le parking on a réalisé, il était là, pas juste pendant la parenthèse de l’hôpital, pour toujours si tout se passe bien !

Voilà voilà, mon séjour à la maternité s’est en définitive bien passé bien que je l’ai trouvé bien trop long à mon gout, je n’aime pas tellement être enfermé, mais à côté de ça hormis les toute première puéricultrice à laquelle nous avons été confronté tout le monde a vraiment été gentil, bienveillant et compréhensif, ces 5 jours ça a vraiment été une parenthèse hors du temps et de la vie, on est complètement à l'ouest lorsqu’on reprend un quotidien normal mais ça fait vraiment du bien de rentrer à la maison, de retrouver le chat, d’avoir toutes ses affaires à portée de main et puis faire découvrir sa nouvelle vie au petit bout !!

Et pour vous, petit souvenir de ma chambre !

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