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  • légereté et futilité resteront les mots qui qualifieront le mieux cet espace, pour se vider la tête après une bonne journée de travail!
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29 juin 2017 4 29 /06 /juin /2017 08:54

Comme tous les jours depuis 15 mois en fait !Et oui nous avons eu l’immense joie d’accueillir dans notre famille de lève tard… un lève tôt. Durant les premiers mois on pensait qu’il avait faim car tant qu’il n’avait pas son biberon du matin, il hurlait. Et puis après quelques semaines on s’est demandé si nous n’avions pas involontairement développé un réflexe pavlovien chez notre enfant (oui on pourrait croire que nous avons des réflexions profondes): se réveiller et pleurer= parents=biberon. Alors en douceur on a attendu 5 puis 10 puis 15 puis 30 minutes avant de lui donner son biberon après le réveil. Alors ce qui est bien c’est que maintenant on a un enfant réveillé et qui attend une petite trentaine de minutes dans son lit. Mais qui se réveille toujours avant 7h30.

Et ta belle sœur qui n’a aucune honte à te dire que sa petite deuz’ dort « jusqu’à 10h facile si tu la réveille pas (tu comprends c’est pénible…). »

Bref je vous ai dit que chez nous on se levait tard avant ???(j’espère que toutes ma frustration traverse vos écrans).  Oui j’ai dit avant parce que maintenant même lorsqu’on n’a pas le bébé, et ben on se réveille à 7h. Et après ? ben après on s’ennuie !!

Parce que moi je me prépare en 30 minutes généralement (oh ça va, je me douche le soir…), surtout s’il n’y a pas d’enfant à préparer. Donc à 8h je tourne déjà en rond chez moi.

Mais quand on est maman, on a une liste de choses longue comme le bras à faire (quand on l’est pas aussi vous me direz, mais généralement à 8h un jour de repos, on dort ou on traine. Qui a dit non ?? Mais si b**del, profite en !!).

Alors aujourd’hui, j’ai décidé de commencer par la seule chose au programme aujourd’hui : les courses, pas de nourriture hein, le shopping !! oui oui, déjà j’y vais pendant les soldes alors que je déteste ça, mais ce n’est pas de ma faute si la seule demi journée de  (c’est à dire sans homme et sans enfant) que j’ai depuis des semaines tombe aujourd’hui. Et deuxièmement j’ai rien d’autre dans mon programme alors que j’ai dit que les mamans avaient toujours pleins de trucs à faire. Ben j’ai menti voilà. Pour me plaindre un peu car ça fait du bien, mais en vrai à partir d’un an on croule moins sous les lessives, j’ai pas de ménage à faire car j’ai pris quelqu’un pour le faire à ma place (mais moins de sous pour le shopping), je ne travaille plus car je suis prof et bref, c’est le meilleur moment de l’année quoi.

Donc pourquoi du shopping à cette heure –ci ? Déjà parce que je n’ai rien d’autres à faire (vous l’avez compris), ensuite parce que les magasins sont vides et enfin parce qu’à priori, aucune chance de croiser le moindre élève (c’est le critère le plus important). Donc 9h j’arrive dans les magasins à l’ouverture. J’imagine déjà es vendeuses se dire mais elle a rien d’autre à foutre que de nous faire chier dès 9h celle-la ? Bah non, et puis soyons honnêtes, tous les horaires sont chiants pour les vendeurs : l’ouverture car t’es pas encore dans le bain, la pause de 10h parce que machin et machine sont pas là et que c’est le rush, même principe à 12h, l’après midi tu comates car c’est l’heure de la sieste, à 17h c’est à nouveau le rush avec la sortie d’école et de boulot (ou les deux dans mon cas) et à la fermeture t’as envie de te casser . Je vis la même chose au quotidien, la seule heure potable c’est la deuxième du matin, et encore parfois ils dorment encore.

Bref 9h c’est mon heure quoi, celle des autres mamans aussi, je les accepte, celle des mamies aussi parce que bon elles sont réveillées pour la plupart depuis 6h du mat, ça fait déjà 3h qu’elle ne savent pas quoi foutre alors on les accepte (et puis soyons honnête, c’est pas ceux de 12h et ceux de 17h qui vont les réclamer, ils sont tout le temps en train de râler parce qu’elle font les courses aux heures de pointes).

Donc je rappelle 9h c’est pour les mamans et les mamies, et là sur MON heure, j’insiste mais c’est important, je croise qui ? je croise des personnes en pleine croissance qui ont BESOIN de dormir et surtout que j’ai BESOIN de ne plus voir pour ma pause estivale : des élèves. Dans toute leur splendeur, petit ricanement, et gestes maladroits des ados qui aimeraient qu’on ne les remarque pas mais on ne voit qu’elles parce qu’elle en font trop et si elles font ça c’est pour cacher leur maladresse qui apparait encore plus grande du coup. Bref comme à chaque fois que je sors (oui oui, ils sont PARTOUT), j’ai souri en chuchotant un bonjour et j’ai tracé,  en évitant les boutiques gênantes genre undiz et etam.

Bref, message à mes élèves : lorsqu’on se croise à la fête de la musique et que vous me suivez dans la rue car vous avez un peu picolé (j’ai des lycéens, que tout le monde se rassure, ou pas), je peux comprendre. Que je vous crois lorsque je vais faire les magasins le mercredi après midi ou le samedi (qui sont mes seuls jours de libre dans la semaine aussi soit dit en passant, donc pas le choix de faire les boutiques sur ces horaires) je le comprends et même je me dis que je l’ai bien cherché. Mais lorsque JE respecte ma tranche horaire il faut faire pareil sinon on s’en sort plus. Alors vous croiser avant 11h c’est terminé !! faites la grasse mat’, mettez 2h à vous préparer mais ne sortez pas avant 11h !!! alala ces jeunes, pire que les vieux (serais-je passé du côté obscur ??).

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13 juin 2017 2 13 /06 /juin /2017 12:14

 

Et je crois que je le vis mal...
Je t’explique brièvement cher lecteur car pour comprendre il faut énoncer le contexte : à la fac j'étais collé à une fille que nous appellerons M bien qu'en vrai il y a pas cette lettre dans son prénom.
Cette fille et moi on est restée en relation depuis, on se voyait de temps en temps et de moins en moins souvent mais elle est venue nous voir dans le sud avec son chéri et ca nous avait fait très plaisir. Bref une amitié qui évolue comme les autres mais qui s’adapte et finalement à chaque fois qu’on se voyait j’avais l’impression qu’on conservait une bonne complicité.
Elle est l'une des premières à qui j'ai annoncé la grossesse, l'une des première a qui j'ai envoyé une photo du bébé et bien sur je l'ai invité au baptême de Jules.

Pour cet événement qui se passait loin de la région parisienne, j'ai bien précisé à toutes les personne invitées qu’elles ne venaient que si elles le pouvaient, et que je ne leur en voudrais pas si ce n’était pas possible. Je n'ai invité qu'un nombre très restreint de personnes, on avait 6 invités chacun, pièces rapportés comprises (plus la famille bien sur, j’ai raconté le baptême de Jules ? car il en vaut vraiment la peine !!)
Bref elle est venue en train, j'avais précisée que la gare était loin et que ce n'était pas pratique mais qu'on s’arrangerait. Elles étaient trois dans ce cas là, toutes de mon côté, les invités de l’homme se sont débrouillés de a à z…
Le baptême est passé, elle est restée le week end et puis le lundi elle et une autre amie à moi ont raté le train pour plusieurs paramètres :
- Pas d’essence dans la voiture donc arrêt chronophage obligatoire
- Marché dans le village de la gare qui bloquait la circulation

-changement de chauffeur à la dernière minute car je voulais pouvoir dire au revoir aux autres invités.
Bref la personne qui les amenait a fait quelques kilomètres de plus afin de leur trouver un train pour Paris qui arrivait avant la nuit (il leur a même payé un coup à boire en attendant).
Lorsqu’elles m’ont appelé pour me dire qu’elles avaient raté le  elles étaient un peu énervées (ce qui se comprend car leurs billets n’étaient pas remboursables après le départ du train) je leur ai dit que je participerai aux frais de l'autre billet car vraiment je me sentais mal pour elles... Et puis après j’ai regretté car bon j’avais déjà pas mal de frais à ce moment là (bébé, maison), mais elles n’ont pas refusé, et m’ont même donné la somme qu’elles espéraient que je paye… Ca m’a un peu énervé car pendant  2 jours elles ont quand même mangé aux frais de la princesse (je suis la princesse), j’ai exposé mes arguments sur le fait que c’était pas tout à fait de ma faute (je n’ai pas ajouté que je ne leur avait pas fait payer l’essence mais j’étais à deux doigts dans mon énervement).
Et puis ça a dérapé, M ne m'a plus parlé. Le silence radio. Pas de réponse à mon texto pour lui souhaiter une bonne rentrée, ni pour répondre à celui de bonne année, puis d'anniversaire (entre temps j’avais envoyé des textos du genre "n’oublie pas de me donner ton rib" (parce que oui j’allais rembourser, je tiens ms engagements),  « j’espère que tout va bien je m’inquiète » puis des « je ne comprends pas ce qu’il se passe, si c’est pour le train je suis désolée »... et puis en mars j'ai envoyé une lettre avec un chèque de remboursement, lui expliquant que si c'était le prix de notre amitié ca ne me dérangeait pas de payer... et puis toujours pas de réponse jusqu’à mon anniversaire, le 2 juin. Lorsque j’ai vu son nom à 23h53 je vous avoue que tout a basculé autour de moi, j’étais dans un état d’euphorie et de stress et de joie, bref indescriptible moment de vie. Et puis douche froide : elle me dit quelle a passé une année difficile et quelle s'est recentré sur les amis avec qui tout est facile car avec moi elle marche sur des œufs et joyeux anniversaire bien sur...
Depuis je me sens mal
Je me refais le film de notre amitié
Je n'ai pas le moindre souvenir de dispute avec elle, que de soit pendant nos 3 ans collés à la fac, notre semaine à New York, les différentes sorties que l’on a pu faire ensemble. Que des souvenirs de fous rires et de joie (sauf le stress des partiels…)
Alors j'ai juste répondu merci, précisant que j'espérais qu'elle allait mieux. Et plus de réponses…
Si je vous raconte ca c'est parce que 10 jours après mon anniversaire c'est à dire ace week end, on s'est vu car je suis remontée pour l'enterrement de vie de jeune fille d'une copine que l’on partage... et on ne s'est pas adressée la parole. On s’est fait la bise bien sur, puis j’ai essayé de croisé son regard fuyant, j’ai essayé de participer aux mêmes discussions qu’elle mais elle n’a jamais relancé aucune de mes interventions.
Ça m'a fait de la peine.
Et puis j'ai appris qu'elle se mariait en août. J’ai fait comme si je n’avais pas entendu car l’information ne m’étais pas destinée.
Et puis je suis rentrée chez ma grand mère j'ai pleuré.
Parce que je n'en sais pas assez et j'en sais trop en même temps. Lorsque je pensais qu'elle faisait la gueule pour son train je me disais qu'elle était conne (pardon je suis vulgaire) et puis depuis le texto j’ai l’impression que c’est ma faute... que je n’ai pas vu que je la mettais mal à l’aise et en même temps son explication était courte, car j’aurais souhaité avoir des exemples précis de ces situations, parce que je ne m'en suis pas aperçu!!
Et puis j'étais en colère en plus d'être triste, en colère car pour le baptême sur les 6 invités elle était là, dans mon intimité, parmi les gens que j’aime les plus au monde.  Elle organise probablement un grand mariage et je n'y serais pas, j'ai partagé ma maison enfance, ma famille, mon fils avec elle et en échange je n'ai même pas eu droit à un mot dans la journée... J’aime quand les choses sont claires et surtout quand elles sont justes... Est ce qu'on peut vraiment briser une amitié de 10 ans à cause d'un train? Est-ce que j’ai une mémoire si sélective que j’ai obstrué tous les (nombreux visiblement) mauvais moments passés avec elle? Est ce que je prends les choses trop à cœur et que je dois juste tourner la page dans la retourner? Et qu'est-ce ce que je devrais expliquer a mon fils lorsqu'il verra les photos de son baptême sur cette personne qu’il ne verra probablement plus jamais ? Qu’à partir de ce moment elle n’a plus voulu me parler ?

 

Je me suis confiée à l’homme. Il m’a dit que c’était une conne et qu’il lui cracherait dessus s’il la revoyait un jour… tout en délicatesse, mais ça m’a fait sourire que quelqu’un d’autre ne comprenne pas. (bien sur il ne le fera pas, il se contentera de faire ça dans son plat…ahah)

 

 

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22 mai 2017 1 22 /05 /mai /2017 09:00

Ah ah ah. Le titre aujourd’hui, on se prend la tête, on s’engueule et on fini par faire chambre à part aurait été plus approprié mais celui-ci me parait plus neutre.

Petite précision pour ceux qui se dirait que je suis déjà en retard, je vous rassure je fais ça sur internet, plus de temps pour procrastiner !

Revenons au commencement. Vous êtes enfant et vous voulez devenir grand, être indépendant, gagner votre propre argent (bon pas moi hein, j’aimais bien être une assistée mais c’est une autre histoire) et puis après une année de dure labeur vous recevez votre déclaration de revenu à remplir. Jusque là tout va bien, généralement vous n’avez pas encore d’enfants ni de maison en rénovation, ni de syndicat, ni de femme de ménage, bref vous mettez juste la somme communiquée par votre employeur et pas la sécu au cas où vous ayez eu des arrêts et ça s’arrête la (et puis en plus souvent c’est pré rempli).

Et puis un jour vous avez presque 28 ans (bouhhhh va t’acheter des crèmes antirides) et puis ça se complique fortement et demander de l’aide à vos parents devient compliqué. Déjà parce que ça fait 10 ans que vous vous êtes barrée de la maison et sérieusement

« Tu ne pourrais pas te débrouiller toute seule depuis le temps, t’as un enfant maintenant va falloir apprendre à aller chercher l’info !

- oui c’est ce que je fais auprès de toi en fait »

-Ah ben ouais mais si je bossais au centre des impôts tu vois je te dirais de faire la queue et encore à cette heure ci ça serait fermé alors oust.

-merci maman. »

Non je plaisante, elle, elle répond juste « je sais pas c’est ton père qui le fait » et mon père est incapable d’expliquer quoi que se soit donc il faudrait qu’il le fasse directement pour moi et je pense que ça ne l’embêterait pas… mais il est à 800km de moi en fait… alors pour lui trouver les papiers qu’il veut et lui faire parvenir avant la date butoir… ben c’est mort !!

Bref l’homme étant encore plus vieux que moi (il devrait commencer le contour des yeux et se remettre aux abdos d’ailleurs mais passons), je lui ai demandé comment on rempli quoi et où et comment pu*** de b****l de m**** je capte rien à toute cette paperasse fait ch*** (quoi ? j’étais dans ma voiture à ce moment là et c’est le seul endroit où l’on peut insulter les gens. Bon ok j’étais dans mon salon avec Jules pas loin mais… j’ai paniqué.

Vu comme ça vous vous dites que je suis un peu ingrate, car je râle à propos des impôts mais je suis bien contente d’être payée, et vous avez raison. Ce n’est pas de payer des impôts qui m’embête car je trouve que c’est légitime pour faire fonctionner un état comme la France, il y a des structures pour lesquels ça ne me dérange pas de participer, la principale étant la sécurité sociale : santé, famille chômage… voilà c’est la solidarité il faut payer je suis entièrement d’accord.

Le problème est plutôt : pourquoi c’est si compliqué ?!!??

Alors on m’a dit que bientôt prélèvement à la source tout le blabla ça va tout simplifier et je ne demande qu’à le croire mais me dit pas que les travaux que tu entreprends ils vont s’afficher automatiquement sur la feuille car tu ne seras pas crédible.

Bref cette année deux problèmes se posent :

  • Les travaux qui permettent une meilleure isolation de notre maison
  • Notre enfant.

Vous me direz mais ce n’est pas un problème : tu te connectes tu remplis et puis tu fais pas c**** (vous êtes vulgaire aussi apparemment, j’espère que vous êtes dans votre voiture) (quoi que non car qui dit voiture dit route or si vous liez cette article vous ne regardez pas la route et ça, c’est mal).

Donc non car pour pimenter le tout l’homme et moi, on n’est ni marié, ni pacsé, donc on a deux déclarations d’office. Je lui avais pourtant dit que le mariage c’était pratique, il ne m’a pas cru, résultats je lui ai reproché aujourd’hui (et en plus maintenant que j’ai eu un enfant je pourrais plus jamais mettre une belle robe et être la plus belle, tu as gâché ma vie bouhouhou), et suite à ça je lui ai dit de se débrouiller pour remplir la paperasse, ce à quoi il m’a dit que c’était à moi de le faire car dans sa famille sa mère le fait (oui et dans la mienne c’est mon père alors on fait comment maintenant ? Jules ?)

Bref on était pas plus avancé mais la date butoir approche à grand pas (et mon anniversaire aussi maiiiis je n’y pense pas ? non. D’ailleurs j’ai cru comprendre que cette année le 2 juin n’a pas lieu car les mayas l’avaient oublié ce qui fait perdre 10 ns d’office aux personnes nées ce jour là.) J’ai décidé de prendre les choses en main car c’est moi qui porte la culotte après tout, l’homme porte des caleçons et des boxer, Jules lui porte des couches.

Ceci m’oblige à faire une petite parenthèse culture sur l’expression porter la culotte née au XVIIIème lorsque les hommes portaient des caleçons (ou leggings dans le jargon actuel) un peu bouffant avec des bas et cet ensemble qui a l’air très glamour sur le papier est l’ensemble de nos jolies petites culottes Undiz (oui bon j’ai des moyens assez restreints, je paye des impôts). Les femmes portaient des robes et des jupes comme vous le savez (portaient elles des sous vêtements ? vous n’aurez pas la réponse ici, je laisse du suspens !), donc l’expression vient de fait que l’homme portait la culotte et avait le pouvoir quoi. Bon je suis d’accord que cette petite anecdote ne vous apprendra rien car tout le monde le savait déjà mais on peut bifurquer sur les sans culottes de la révolution : portaient-ils des sous vêtements sous leur pantalon en toile ? Vous avez deux heures, voir même 4, le temps que je termine de remplir cette p**** de déclaration.

Etant complètement paumée, j’ai décidé de contacter l’administration (oui oui je suis téméraire) et j’ai eu une réponse, et tenez vous bien : en 30 minutes !!!! Ma question était simple : le petit Jules, on le met sur une feuille ou sur les deux ? Et la personne m’a répondu qu’il avait « l’honneur » de me dire qu’il fallait le mettre sur une seule.

Voilà donc ça c’est fait… maintenant plus qu’à retrouver les factures pour nos rénovations, celles de la crèche, calculer le plus intéressant entre les frais réels ou l’abattement de base, si c’est plus rentable de mettre Jules sur  ma fiche ou celle de l’homme, bref on a pas fini, et on n’est pas réconciliés du coup !!

Franchement je veux pas cracher dans la soupe mais se serait pas à l’école d’apprendre tout ça ? Bon pas aux profs qui font de l’EMC (décidément encore cette matière, ça va devenir la plus importante d’ici quelques années) car ça me retomberai encore dessus et pas sure de pouvoir l’enseigner correctement (serais-je mon père ?!? )

 

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15 mai 2017 1 15 /05 /mai /2017 15:26

 

On voit fleurir sur la blogosphère famille qu’ avant on voulait telle chose pour nos enfants, mais que c’était avant (parce que faire références à des pubs c’est tendances, alors venez comme vous êtes sur mon blog…*mode comique off »).

Ce genre d’article m’agace un peu, car en plus de se vouloir moralisateur auprès des nullipares (je suis toujours traumatisée en ce mot), ils sont effrayants, on se dit qu’on va perdre jusqu’à notre personnalité en se reproduisant.

Alors j’ai envie de dire non, vous pourrez vous tenir à certains principes, tout dépend de vos priorités.

Personnellement je n’en avais pas beaucoup :

  • Il n’aura pas de tétine
  • Il n’aura pas de doudou
  • Il dormira dans la cave (non c’est faux il aura une chambre et ce qu’il faut, mais pas de tétine ni de doudou !!!)
  • Pas de d’écran avant un an.

Voilà c’est tout. Je ne voulais pas qu’il ait de tétine car c’est toujours une galère pour qu’ils arrêtent de l’utiliser et puis que je suis trop tête en l’air je l’aurai oublié dans les moments les plus critiques, Jules prend ses doigts, à moins qu’ils restent coincés dans la portière, peu de chance de les perdre. Pour ce qui est du doudou, même principe, j’aurai eu trop peur qu’il en choisisse un que je n’aurai pas retrouvé en cas de perte, je l’aurai oublié, voir même perdu, Sali… bref non. Et finalement il n’a pas de doudou attitré mais il adore tout ce qui a une étiquette, on arrête de couper celles de nos vêtement et même un vieux caleçon lui suffit (bon on lui donne pas ça hein, il a des peluches).

Pour la télé, hormis avec la famille (encore eux, qu’elle bande de relous), on n’a jamais eu de problème, on l’allume peu lorsque Jules est avec nous. Maintenant même lorsqu’on l’allume il ne la regarde pas, ça ne l’attire pas pour le moment et tant mieux, il y a tellement plus de choses à regarder ou à comprendre avant de rester bloquer sur les écrans, il risque de l’être la majorité de sa vie.

Je n’avais pas trop de principes sur le reste, si ce n’est que je ne voulais pas lui laisser trop de choix, sur la nourriture par exemple, je vois ma belle sœur avec sa fille qui ne s’en sort plus avec le fameux ; tu veux quoi en dessert car elle change d’avis toute les deux minutes et puis que si on lui pose la question, ben elle prendrait bien un kinder surprise (logique, j’aurais dit pareil). Du coup pour le moment on ne le lui laisse pas.

Après je ne vous cache pas que si votre principe est « ma maison sera toujours propre »… ça risque d’être un chouilla compliqué. Moi personnellement la mienne était déjà un peu cracra avant la naissance de Jules, je n’ai jamais été trop ordonné et ma tolérance à la crasse est relativement élevée, idem pour l’homme, qui a juste des petits sursauts sur le ménage de temps en temps. Avec l’arrivée du bébé j’ai laissé l’aspirateur prendre la poussière (ahahah jeu de mot… je sors). ET puis l’homme a craqué, les petites piques du sexisme ordinaire : « tu n’as pas fait le ménage » *what ?!?* ou encore les petites réflexions sur les profs qui n’en foutent pas une « avec toutes les vacances que tu as » * Re what* j’ai donc pu placer que si monsieur n’avait pas cassé l’aspirateur robot, il y aurait moins de poussière. Il a grommelé dans sa barbe de trois jours et n’en a plus parlé. Jusqu’à ce que j’en ai moi même marre de confondre Jules avec le chat tellement il ramassait de poils. Du coup j’ai cherché une femme de ménage (aux grands maux les grands remèdes).

J’ai cherché sur allo voisin, je voulais quelqu’un de proche géographiquement j’ai mis le tarif et j’ai attendu des réponses qui n’ont pas beaucoup tardé. Mais entre ceux qui ne sont pas dispo aux mêmes horaires que vous, ceux qui n’utilisent que tel ou tel produit, ceux qui négocient le prix et ceux qui ne viennent pas, ben j’ai trouvé personne. Alors j’ai contacté une grande agence de ménage. Pour le coup ça a été efficace, la semaine suivante j’avais quelqu’un chez moi, c’est propre à nouveau et j’ai même pas besoin de faire quoi que ce soit, alors certes ça a un coût, disons que c’est moins cher qu’un principe puisqu’eux, ils n’ont pas de prix.

 

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8 mai 2017 1 08 /05 /mai /2017 11:00

 

Déjà avant de vous la raconter  vous, sachez que je ne confie rien (ou presque hein, parce que mon ventre de femme enceinte et le congé qui a suivi, j’ai eu du mal à l’éluder) à mes élèves. Deux raisons à cela :

  • Je tiens à ma vie privée
  • Ils s’en foutent (du moins c’est que je croyais)

J’ai le vague souvenir que en cours lorsque les enseignants se laçaient dans le récit de leur vie loin d’être palpitante, je souriais bêtement sans trop écouter (pas pour rien qu’on me surnommait le sourire entouré de cheveux (bon les cheveux je les ai perdu par contre).

Alors je m’étais dit que je ne reproduirais pas ces moments d’ennuis profonds. Mais force est de constater que les élèves adorent ça en fait (pour la majorité d’entre eux, car je garde toujours dans un coin de ma tête qu’au moins une personne n’en a absolument rien à foutre).

Bref toujours est-il que les questions fusent toujours sur ma vie privée, et aujourd’hui j’ai répondu avec sérieux car je trouvais le sujet suffisamment grave pour que je puisse me confier, et puis comme ils ont adoré je leur en ai raconté une deuxième. (Alors vous n’aurez pas droit à une mais à deux anecdotes sur ma vie, placées dans le contexte d’un cours de 5ème !

Alors nous sommes dans une classe, 31 paires d’yeux braquées sur moi en ce début de chapitre d’EMC (enseignement moral et civique, oui éducation civique c’est has been) sur les discriminations et le harcèlement. Je commence par une petite blague, comme toujours, en disant que tout le monde a déjà reçu des petites réflexions sympathique pour une couleur de cheveux (y’a deux roux dans la classe, alors à chaque fois je suis obligée de préciser que ma sœur est rousse (encore une anecdote sur moi, décidément on ne m’arrête plus) et aussi que c’est un bel héritage de l’homme de Neandertal), de peau (plusieurs métisses, plusieurs noirs), des lunettes, un appareil dentaire, des boutons, des cheveux gras, des traits de caractères, des religions…

Et là est venue la question de fond de la classe « et vous madame, pourquoi on se moquait de vous ? » Comment lui avouer que c’est moi qui harcelais les autres ??!?? Non je plaisante, mais face à un sujet comme celui-ci je me suis dit allé, je me lance, et j’ai parlé de mon grain de beauté dépigmenté, je vous en ai déjà parlé, celui qui m’a valu de charmantes réflexions sur les verrues et a couté 70 euros à mon père pour 2 minutes avec le dermato afin de bien me faire comprendre que « non ça ne se perce pas bordel de m**** ». « Oui monsieur ».

Bon je l’ai pas raconté comme ça hein, j’ai juste dit que les autres associaient ça à une verrue, que c’était gratuit et méchant, que l’adolescence et les hormones ça craint, mais que ça va passer.

Comme ils ont adoré mon histoire (oui je raconte encore mieux en vrai qu’à l’écrit) mais avant que j’ai pu leur dire de ne pas me harceler (ahah la blague sur le chapitre du harcèlement, voilà voilà on s’amuse comme on peut) la CPE est passée, ils se faisaient tous pipi dessus (enfin ils se retenaient très fort à en juger leur ai concentré). Bon elle passait pour vérifier un mot dans le carnet, lorsqu’elle est parti le joyeux bordel a recommencé (quoi moi pas bien tenir mes élèves ?!??) les profs qui ont cours à côté sont tellement trop à cheval sur la discipline et pas assez sur la pédagogie… bon laissez moi me rassurer) et ils m’ont demandé si j’aimais bien la CPE. Je leur ai donc dit que non je la déteste et après on s’est lancé dans une action ou vérité géant. Non c’est faux.

Je leur ai dit qu’ils voulaient entendre une anecdote alors que j’allais leur en servir une : La deuxième année ou j’enseignais ici (donc l’année dernière mais eux ils pensent que c’était quand j’étais très jeune donc il y a fort fort longtemps) elle est passé vérifié un mot comme aujourd’hui, et ils ne l’avaient pas noté, elle s’est alors écrié (ou à aboyé, au choix) : « qui est le professeur principal de cette classe), je leur ai dit que j’avais fait preuve de beaucoup de courage en levant la main, et qu’elle ne m’avait même pas disputé, donc qu’au fond, elle est plutôt gentille. Je leur ai pas dit que j’étais enceinte jusqu’aux yeux et qu’elle m’avait quand même convoqué dans son bureau après pour « faire le point ». En vrai j’en rajoute parce que depuis on s’entend très bien, c’est juste qu’au départ elle m’a un peu impressionné.  

La même journée (oui parce que c’est comme lorsque vous apprenez un nouveau mot, vous l’entendez partout après), les troisièmes ont relancé le sujet de la vie privée, un élève qui me sort qu’il m’a vu avec mon fils. Bon j’ai coupé court en disant que c’était un enfant que j’avais kidnappé à la sortie de la crèche et qu’il serait gentil de ne pas me dénoncer à la police. Dernière heure de la journée, les secondes qui me demandent quelle série j’ai fait dans le cadre de l’orientation, je leur vends la meilleure série du monde, la série L (imaginez 30 élèves avec une tête de dégoût, et moi seule face à cette hostilité palpable). J’ai eu pour réponse que se sont les gens bizarre et les gothiques que l’on trouve là bas. Je vous remercie. Je vais aller pleurer dans les toilettes. Finalement même adulte on n’en a pas fini de la discrimination à l’école.

Ceci n'est pas mon lieu de travail, moi ce sont des petits carreaux par terre et il n'y a que de minuscultes fenêtres.

 

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1 mai 2017 1 01 /05 /mai /2017 11:00

Oui on dit je suis allée c'est plus français mais moi je parle mal!

Pas celle où l’on trouve des animaux en fait, celle où on achète les légumes, ils ne sont pas tous produits sur place mais issus d’une agriculture raisonnée (comprendre qui utilise peu d’engrais chimique) et surtout local, donc le transport à peu pollué.

Il y a de ça quelques années (voir quelques mois…), je mangeais tout sans me soucier de rien, et puis en enseignant en 5ème puis en 2nd les chapitres sur nourrir les hommes, je me suis rendue compte que je n’avais plus le droit de fermer les yeux. Si même ceux qui enseignent le mal de l’agriculture productiviste continuent de consommer ces produits, comment les 30 adolescents que l’on a devant soi peuvent nous prendre au sérieux ? Ils ne le peuvent pas, et ils auront alors raison de nous traiter de vieux cons.

Et puis je suis tombée enceinte, ce qui a remis encore plus en question mon mode d’alimentation, parce que ce que je mangeais, il le mangeait aussi. Alors j’ai essayé de limiter tous les aliments gras/salés/sucrés qu’on voit à la télé (bon un petit mac do de temps en temps ça fait pas tant de mal que ça hein, ne chipotons pas). Et puis depuis que Jules est là, que je vois le monde dans lequel j’ai osé faire un enfant (parce que oui c’est naturel de se reproduire mais après même au niveau de l’histoire on constate des périodes de creux pendant les crises majeures (seconde guerre mondiale, milieux des années 70….), j’ai pas envie de luis foutre en l’air son pancréas en plus avec toutes les cochonneries qu’on trouve dans les aliments tout fait où cultivés n’importe comment.

Et si on veut qu’il consomme mieux, c’est à nous de lui montrer les bonnes habitudes  prendre. Alors pour les légumes, c’est local et de saison autant qu’on peut, sans tomber dans l’excès bien sur, car on sait tous que la frustration c’est très mauvais. De même, exit la viande en barquette, on va chez le boucher. C’est plus cher oui, mais on achète moins, et on consomme moins, ce qui ne nous fait pas de mal (du moins pas pour l’instant).

D’ailleurs je ne mange plus de la viande tous les jours, j’ai découvert les steaks végétaux, pas forcément très écologique au vu de l’emballage (non mais sérieusement faut arrêter avec le bio emballer dans 50 couches inutiles, pour les adultes ou pour les enfants hein, hipp biologique bébé bio et les autres, arrêtez le carton autour des pots, ça sert a rien !) mais plutôt bons. En même temps, je n’aime pas la viande. J’en mange par tradition, car dans ma famille on m’a appris à associer une viande à un légume u un féculent, manger des laitages en dessert pour le calcium et point.

Mais je suis de nature curieuse, je lis beaucoup (encore une référence à friends, décidément en ce moment…), et surtout le fait de manger de la chaire me débecte. Ca vient du catéchisme ça : ceci est mon sang, ceci est ma chaire livrée pour vous, non mais en fait j’aime pas. Et le mot carne provoque le même hérissement de poil chez moi. Le coup de grâce ça a été le jour où en Argentine j’ai vu le petit agneau de lait sur la plancha alors que je l’avais câliné la veille. Depuis ce jour aucun bébé animal ne passe par mon estomac, je ne peux pas. Les adultes passent encore mais je ne dois pas y penser, car sinon je ne peux plus avaler, c’est mécanique, mon corps se bloque.

Je n’aurais pas le discours des végétariens voir végétaliens car honnêtement j’ai conscience que la viande fait partie de notre régime alimentaire depuis bien longtemps, qu’elle représentait plus de 50% de la nourriture des hommes préhistoriques… Mais j’ai de plus en plus de mal avec ça, je sais pourtant que l’élevage permet encore de faire vivre beaucoup de monde, que la viande contient des nutriments que l’on aura du mal à trouver par ailleurs (bien que se soit possible évidemment, je me vois déjà avec tous les végans s’insurgeant devant mon discours). Mais j’ai du mal à défendre ce mode d’alimentation. Alors j’ai cherché un peu dans l’histoire (wikipédia est mon ami, c’est le seul que je partage avec mes élèves).

 J’ai cru comprendre que Pythagore fut le premier végétarien en plus de nous avoir transmis un théorème dont j’ignore encore l’utilité, suivi par Platon mais très critiqué par Aristote qui assimilait la viande à la nourriture des Dieux. D’après mes sources (mais plus wikipédia parce que j’essaye de varier un peu mes lectures, j’ai donc été voir du côté de la propagande végétarienne) les gladiateurs ne mangeaient pas de viande non plus mais des haricots comme source de protéine. Je pense qu’il est important de e pas associer ça à une philosophie de vie mais surtout à une fatalité les gladiateurs étaient des esclaves, les esclaves mangent ce qu’on leur donne, généralement ce qui est le moins cher : des haricots. Cqfd comme dirait l’autre (pytha qui ?)

Bref au Moyen âge, seuls les hérétiques sont végétariens : les cathares (qui ont été appelé comme cela à postériori et qui s’appelaient entre eux les bons hommes) qui se privent de viande non pas par idéologie encore une fois mais parce qu’ils voient ça comme une pénitence, une bonne frustration. Les premiers qui voient la notion éthique derrière le fait de manger des animaux ce sont les penseurs de la renaissance, parmi eux notre supposé violeur préféré : Léonard de Vinci (j’aime le présenter comme ça aux secondes, ça casse le mythe) mais aussi Erasme et Thomas More, puisque dans son monde utopique, personne ne mangerait de viande.

Bref tout ça pour dire que ces idées ne datent pas d’hier, que les débat sur les bons vegan, les méchants végétariens qui mangent des eux et les diaboliques omnivores qui mangent de tout me fatiguent, car après tout chacun est libre de consommer comme il le souhaite, en son âme et conscience, souvent les adolescents ou jeunes adultes qui se lancent dans le végétarisme ou le véganisme le font par effet de mode mais en aucun cas pour s’impliquer dans une quelconque cause, je pense ici aux deux jeunes filles que j’ai croisé à carrouf aujourd’hui et qui m’ont inspiré cet article (alors merci à elles quand même) et qui critiquaient les produits pas vegan avec un paquet de haribos dans la main… je leur ai pas dit qu’il y avait de la graisse de cochon dedans mais j’avais envie…

Bref tout ça pour dire qu’aujourd’hui, je deviens quelqu’un de plus responsable et j’en suis fière, mais je ne tomberai pas dans le cliché en vous disant que mon corps me remercie, que j’ai un meilleur transit (bon parce que j’imagine que tout l monde s’en fiche)que j’ai une plus grandes qualité de concentration (à en juger par le nombre de parenthèse on sait déjà que c’est faux) que ma peau est splendide car ce serait un amas de mensonge, mes pores sont toujours aussi dilatés et ma cellulite toujours apparente,  d’ailleurs si haribos veut me prélever ma graisse et me fabriquer des bonbons avec je les mangerais avec moins de culpabilité je crois !

 

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25 avril 2017 2 25 /04 /avril /2017 11:50

 

Les plus cultivés auront reconnu le petit clin d’œil à friends car comme Joey, mon fils « doesn’t share food ».

Jules a un vrai souci avec la nourriture : c’est un glouton d’après la pédiatre, je préfère utiliser le vrai mot pour le qualifier : morfale, pour l’adoucir un peu j’ai ajouté une petite sonorité mignonne, c’est donc jules le Morfalou.

Les grands psychologues vous dirons que c’est dû au traumatisme de la naissance et pour le coup je ne pourrais pas leur donner tord puisque Jules a crevé la dalle pendant 2 jours puisque sa mère n’avait pas de lait et qu’elle a mis un certain temps à se décider pour mettre en place le DAL (petite paille pour lui donner du lait artificiel). Depuis ce jour, Jules a du mal avec la notion de patience lorsqu’il s’agit des repas.

Je l’ai allaité exclusivement trois mois après cet épisode (donc aux mamans qui n’ont pas de lait mais qui veulent allaiter, accrochez vous, rien n’est perdu, la montée de lait peut arriver bien plus tard qu’annoncée, pour moi il aura fallu attendre 7 jours), ce qui m’a rendu très fière, vous devez vous en rendre compte puisque ça fait deux fois que je le dis ! Puis on a introduit le lait artificiel pour ses 4 mois et à 6 mois je l’ai sevré de mon lait (et ma poitrine n’a pas rétrécie, heureusement car elle n’avait pas grossie). J’ai voulu attendre 6 mois car c’était le moment de la diversification alimentaire et je ne voulais pas que Jules ai pendant quelques semaines uniquement le lait artificiel, je voulais qu’il ait des petites variations de goût (et il parait que le lait maternel le permet… je n’ai jamais goûté donc je ne saurais le confirmer).

Bref pour ce qui est de la diversification alimentaire, j’ai fait un peu n’importe quoi, comprendre j’ai fait à l’instinct. En fait pendant ma grossesse et un peu après j’ai regardé beaucoup de replay des maternelles (et j’y ai appris beaucoup de choses), un reportage m’avait beaucoup plu, il s’agissait de la DME (diversification menée par l’enfant). On voyait une petite fille sur sa chaise haute, en couche, avec une énorme serviette posée par terre et des aliments entiers posés sur sa tablette (des fruits et des légumes bien sur). Elle goutait à tout, faisait de la charpie, en mettait partout bref c’était dégoutant mais l’idée m’a beaucoup plu (je ne suis pas manique). Mais pas pour les légumes, j’avais envie de faire ça avec les fruits en fait. Pour moi c’était la continuité parfaite de notre préparation à l’accouchement : l’haptonomie qui a parmi ses buts de mener l’enfant vers son indépendance en lui démontrant notre confiance.

Etant donné que l’homme n’est pas trop regardant  sur les questions d’éducation (ben oui je suis prof je dois mieux savoir que lui), il a été d’accord pour lui donner des morceaux dès le début de la diversification. Et puis j’ai changé d’avis, j’ai d’abord voulu donner des légumes à Jules car j’ai lu que les enfants préféraient le sucré et que je voulais que Jules s’habitue aussi au salé, il a donc commencé par des purées à la cuillère. Après quelques semaines à manger salé au gouter (ce qui a traumatisé la pédiatre mais je voulais vraiment lui donner ses premières purées, c’est comme ça), on a tenté les fruits en morceaux. Jules jouait plus qu’il ne mangeait et ça lui déplaisait un peu, le gros faignant préférait largement qu’on lui donne la béquée, plus rapide et moins fatiguant pour le morfalou qu’il est.

Régulièrement on continuait les morceaux de fruits, à l’inquiétude générale bien sur. Quand je dis générale je pense aux familles et amis : les nullipares et les autres. Les premiers ne se lancent pas dans les conseils car ils ne connaissent pas et je ne les remercierai jamais assez. En revanche les autres… Ben ils savent toujours mieux que toi quoi, car des enfants ils en ont eu avant toi et tout ce qui est vieux est meilleur comme on le sait tous : le fait de ne pas se laver, d’utiliser toutes les ressources naturelles et de détester les juifs en sont la preuve (oui je m’égare). BREF je n’ai pas écouté car je suis un peu têtue et que je déteeeeeeste suivre les conseils (mais que j’adore en donner et qu’ils soient suivis), j’ai continué, et même devant eux ahahah (avec la complicité de l’homme qui est quand même au top soyons honnêtes).

Une fois il nous a fait une petite frayeur d’étouffement (pas l'homme, Jules) (heureusement on était seuls) mais il a juste recraché le trop gros morceau, donc j’ai testé pour vous, ça n’est pas dangereux a priori!

Ce qui fait qu’à un an Jules mange encore des biberons (un le matin, un le soir et hors de question qu’on saute cette étape car sinon c’est pleurs non stop pendant… je ne sais pas car on a toujours cédé au bout de 15 minutes, quand il hurle il hurle. Le midi c’est purée avec de gros morceaux maintenant, pain et  fruits (compote à la crèche car je crois qu’ils n’ont pas que ça  aire la DME et que ça serait très salissant pour 18 petits. Au goûté un laitage, des fruits et une cracotte car il aime trop ça et le soir purée puis bib. Pour le moment, on n’a pas eu de phase où il ne voulait pas manger et avoir un bébé qui mange tout et avec plaire c’est quand même très confortable.

Bref tout ça pour dire que finalement mon bébé est parfait. Ah non, c’était pas ça, c’était sur le fait qu’il ne partage pas la nourriture, parce qu’il n’est tellement pas difficile qu’il nous pique notre bouffe, genre le petit bout de biscuit au chocolat qui trainait, il est passé où ? Ben à en croire la trace au coin des lèvres, dans le bidou du morfalou ! En revanche quand on coup la cracotte en deux et qu’on lui file pas la deuxième parce qu’on l’a boulotté en douce, on l’entend hurler pendant… bon j’ai craqué au bout de 15minutes encore une fois et je lui ai donné un autre bout et j'ai boulotté en douce l'autre partie, pourvu qu'il ne m'ait pas vu!!.

Comme vous pouvez le constater, Jules n'a que trois doigts, comme Mickey!

comme vous pouvez le constater, mon  fils n'a que 3 doigts et un pouce opposable, comme mickey

ahah quelle blagueuse!!

ah bah non!

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18 avril 2017 2 18 /04 /avril /2017 11:25

Enfin je suis toujours pas dispo... je vous l'ai dit, s'installer dans une nouvelle région (Non oui bon ca fait 3 ans mais bon avec mon âge avancé 3 ans c'est rien... non c'est beaucoup ! Et c'est peut être ce qu'il y a de pire dans cet article)

Bref je disais notre déracinement ne me faisait peur que un point: ne plus avoir d'amis (bouhou pauvre petite fille riche… ou pas). Enfin si, des amis on en a, mais à 700 bornes de nous, pas toujours pratique pour un apéro improvisé ou une session shopping! Je vous avais parlé de mon site pour se faire des copines, je m'en suis fait et puis finalement non parce qu’entre celles avec qui ca colle pas finalement, celles qui sont réparties aussi vite quelles sont arrivées et celles qui ne sont jamais dispo (celle là c’est moi, vous l’aurez compris)... ben j'ai gardé une copine, que je pourrais même qualifier d’amie aujourd'hui, parce que quand même elle vient nourrir le chat quand on est pas là et ca, c'est vraiment sympa!!(Et puis je file pas les clefs à tout le monde, l'homme encore moins, c'est donc que c'est quelqu'un qui compte)

Bref cette amie, que nous l’appellerons Gwendoline (franchement je ne sais pas pourquoi parce que ca ne lui va pas du tout en plus), a d'autres copines et elle a gentiment essayé de m'intégrer dans leur groupe, elles ont créé une conversation commune sur facebook et s'organisent régulièrement des sorties, c'est très sympa, on dit quand on vient et puis voilà. Pas de prise de tête pour le moment et pas de messe basse sans le curé, en tout cas pas de mon coté, disons que le plus toxique de ce que l’on peut trouver dans des relations entre fille n’est pas inclus.

Dans le lot il y a même une maman d'un autre petit Jules qui a pile l'âge du mien. J'ai fait quelques sorties avec elles et puis récemment, ben je n'ai pas pu car il y a eu de la famille pour les 1 an de Jules, mais si je vous en ai parlé avec le fameux article évoquant ma grand mère ce cadeau!!! Et puis finalement pour souffler on s'est organisée un week end en Espagne et puis après y’a la sœur de l’homme qui vient, puis une copine...

Cela fait donc près d’un mois quelles proposent des sorties aussi diverses que variées, le soir ou la journée. Autant d'événements auxquels je réponds toujours pareil: je ne suis pas dispo. Et je vous avoue que je me sens un peu exclue du coup car j'étais déjà une pièce rapportée, maintenant elles discutent de trucs que j'ai manqué (forcément hein). J'en ai parlé a Gwendoline, j'avais besoin qu'elle me rassure sur le fait qu'en vrai c'est moi sa copine préférée (et s c’était moi finalement qui créait le côté toxique dans les groupes de fille ? à méditer), ce qu'elle a fait évidemment car elle commence à connaître mon côté psychopathe parano. La réponse quelle ma donné est la meilleure qui soit je pense: tu as de la chance de ne pas courir après les sorties, c'est que tu as mieux à faire, des voyages, des gens qui t'aiment à voir, pas besoin de créer des liens quand on en a déjà de tous les côtés...

Je me suis sentie bête... parce que je veux toujours plus, parce que je suis une éternelle insatisfaite... et que je me sens nulle d'être comme ca, c'est vrai que j'ai de la chance, la vie a fait qu’une sélection naturelle s'est fait parmi mes amis, je peux toujours les compter sur les doigts d'une main, certaines se sont brisées (dont une vraiment importante cet été, j'en parlerai peut être... ou pas) et d'autres se sont créés l'essentiel c'est d’avoir du temps pour les personnes vraiment importantes (dont mon fils, que j'ai aussi besoin de retrouver à 100% de temps en temps, sans balade ou verre à boire, sans grands mères envahissantes et sans papa dans les parages), le reste c'est du bonus. Et je vous avoue que là j’ai envie que d’une chose : un week end à zoner, regarder des séries à en avoir mal aux yeux et surtout une petite grasse mat’ ! Alors à la prochaine proposition  je pense répondre encore une fois que je ne suis pas dispo

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9 avril 2017 7 09 /04 /avril /2017 12:19

 

Enfin non car en vrai il a été a la plage l’été dernier mais c’était un petit légume sur sa serviette et puis ça lui avait moyennement plu…

D’ailleurs je vous remercie de ne pas faire de remarque sur le fait que je ne vous ai pas souhaité une bonne année, on va dire que c’est fait) !

Donc je disais, aujourd’hui, j’ai emmené Jules à la plage, un samedi à midi. Oui oui, j’ai activé le mode mère indigne.

En réalité ‘est une histoire très amusante qui a commencé vendredi… lorsque j’ai été cherché ma grand mère à la gare. Avant toute chose, il faut vous faire un portrait rapide de l’énergumène, car sinon vous ne comprendrez pas mon état d’esprit et vous vous direz juste que je n’aime pas les personnes agées (c’est un peu vrai ceci dit).

Donc Mamie est la parisienne par excellence, elle a 80 ans mais pense en faire 60, elle s’est fait lifter deux fois et est blonde décolorée, elle met des talons haut pour faire jeune mais au bout de 10 minutes elle n’en peut plus, en même temps elle ne marchez pas 10 minutes car elle n’a pas l’énergie pour le faire, oui elle est un peu anorexique et ne comprend pas pourquoi je mange…

Donc je vais la chercher à la gare et les questions existentielles commencent, car depuis qu’elle est veuve, elle s’ennuie toute seule alors dès qu’il y a du monde avec elle, elle a besoin de parler… est-ce que tu es heureuse dans a vie ? c’est la première chose qu’elle m’a demandé en claquant sa portière, déjà ça m’a hérissé les poils.

Et puis deuxième conversation (on n’avait pas fini le premier mais bon elle devait s’ennuyer avec ce sujet trop philosophique) : demain je vous emmène toi et Jules au restaurant à la plage. Notez que l’Homme n’est pas dans l’histoire et que Jules mange encore des petits pot mais c’est le cadet de ses soucis…

J’essaye de lui faire comprendre qu’une heure a ne rien faire ça risque d’être un peu long pour lui, elle s’en fiche… car un des traits de caractère de Mamie est d’ignorer lorsque quelqu’un nous contrarie.. et aussi une légère volonté de toujours vouloir tout régenter… ainsi que de penser être le nombril du monde.

Bref après une soirée houleuse à parler de politique (car elle a aussi la capacité de trouver les sujets qui fâchent), on s’est couché et le lendemain dès le réveil j’ai eu droit à : à quelle heure tu veux partir pour manger ?

Bref moi et mon envie d’être tranquille, on a cédé, on est donc partie pour manger à 11h30 (ben oui car trouver une table avec une poussette un samedi dans une région touristique pendant les vacances, faut se lever tôt).

On a trouvé une table, un peu au soleil mais on a géré, Jules s’est bien tenu, j’ai mangé la salade que je n’ai pas pu choisir, elle a payé (heureusement) et on est parti…

Et là, catastrophe : la chute. Souvenez vous, j’ai déjà vu des personnes agées tomber, je vous avais même raconté. Je vous laisse imaginer la scène, une chute au ralenti un jules qui cavale vers la mer, et moi qui doit faire un choix, évidemment j’ai couru après Jules, le temps que je revienne 3 personnes étaient déjà là à l’aider à se relever, elle faisait un peu semblant d’être blessée parce qu’elle avait la honte.

« Bon, on rentre c’est mieux pour toi, tu n’as pas l’air très bien

-non non on va se balader, je n’ai rien

- Ben, pourquoi tu gémissais par terre alors ?

-je n’ai pas gémi !! On va aller un peu sur la plage.

- il est midi, ce n’est pas bon pour Jules, il est petit et il fait trop chaud

- on le mettra à l’ombre

- tu as un parasol ?

- non mais on va trouver un petit coin d’ombre, et puis on ne va pas rester longtemps…

Bref j’ai cédé au Staline des temps modernes.

Donc une fois sur la plage on a trouvé un mini coin à l’ombre des palissades, et elle s’en va… Pendant que Jules a couru, joué, mangé du sable, s’en est mis dans les yeux et a eu chaud, elle se baladait le long de la digue… 20 minutes après elle est revenue

« Bon allé on y va »

Bien chef.

Résumé de la journée : difficile de lutter contre les conflits de génération, Jules a aimé la plage, c’est vraiment un enfant au top et heureusement que je bosse dans un établissement scolaire et pas dans une maison de retraite !

Elle part demain, restons Zen !!!

Le week end prochain on y va avec l’Homme et sans mamie, ça va être beaucoup plus tranquille !

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29 décembre 2016 4 29 /12 /décembre /2016 22:34

Bonjour tout le monde, je reviens comme une fleur après quelques mois d’absence, mais en même temps on commence à avoir l’habitude de ces petites pauses !!

Donc aujourd’hui je reviens vous parler de mon fils (encore, elle parle que de ça elle !). Parce qu’aujourd’hui, Jules  passé 9 mois et un jour dans ce monde, soit le temps qu’il a passé à l’intérieur (d’après les médecins).

Alors quel bilan on tire de tout ce temps ? Ben que ça passe beaucoup, beaucoup trop vite. J’ai du mal à me rappeler de comment c’était lorsque j’étais enceinte, j’ai l’impression que c’était une autre vie.

J’ai du mal à me souvenir de ces nuits hachées où j’allais le nourrir toutes les trois heures. Maintenant lorsqu’il se réveille une fois je suis crevée.

J’ai du mal à me remémorer ce petit légume qui ne bougeait pas de la journée et qui aujourd’hui cavale partout (à 4 pattes bien sur).

Durant la gestation, il est passé de rien du tout à un bébé de 3,810kg, c’est déjà un phénomène extraordinaire. Mais le miracle continue aujourd’hui, il pèse 9kg, il nous reconnait,  il communique, il se déplace. Il ressent les mêmes émotions que nous : la frustration, la joie, la peine...

J’aimerais que mon cerveau imprime toutes ces choses qui le caractérisent aujourd’hui, mais il change si vite que c’est impossible.

Peut être que dans quelques mois il ne choisira plus systématiquement les objets rouges comme il le fait aujourd’hui.

Peut être qu’il ne se mettra plus à danser lorsqu’il entendra de la musique (et en ce moment il entend un boucle maria Carey, noël oblige).

Peut être qu’il en mangera plus aussi bien tout ce qu’on lui propose

Peut être même qu’il ne se mettra plus à secouer tous ses membres à la vue d’un biberon

Peut être qu’il ne fera plus des câlins de chats en présentant sa tête (en donnant des coups de boules en fait)

Peut être qu’il ne relèvera plus la tête brutalement lorsqu’il se réveillera au milieu de la nuit.

Peut être qu’il ne prendra plus ses deux doigts de la main gauche, qu’il leur préférera un pouce.

Peut être qu’il sera blasé en voyant passer le chat alors qu’aujourd’hui c’est son occupation favorite.

Peut être qu’il ne sourira plus après avoir éternué

Peut être qu’il aura peur des inconnus alors qu’il est si sociable aujourd’hui

Peut être qu’il sera brun, en attendant il est blond comme les blés

Peut être qu’il aura le vertige, et qu’il détestera qu’on le fasse s’envoler.

Peut être qu’il sera malade en voiture

Peut être qu’il détestera aller dans son bain

Peut être qu’il deviendra maniaque et qu’il voudra tout ranger et tout nettoyer (j’espère car pour le moment c’est un vrai petit cochon)

Peut être qu’il détestera passer du temps avec ses parents, qu’il ne me collera plus aux basques toutes les journées à mettre sa petite tête entre nos genoux lorsqu’il se hisse sur ces jambes

Peut être qu’il sera moins brutal, qu’il ne se cognera plus partout

Peut être même qu’il deviendra douillet et qu’il pleurera au moindre truc qui va de travers

Mais pour l’instant… Pour l’instant il est tout l’inverse. En bref quoi qu’il devienne, il sera parfait, il l’est déjà aujourd’hui, il nous rend fier, il nous donne envie de faire pleins d’autres enfants, de découvrir chacune de leurs personnalités, de comprendre comment sera notre famille, mais pour le moment on profite. Parce qu’on ne le dira jamais assez mais ça passe vraiment trop vite.

9 mois qu’on a un nouveau colocataire, et même si effectivement ça change la vie, c’est uniquement en positif.

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